Le figement du trauma : la petite souris et le chat
Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit. J'ai d'abord pensé que c'était parce que j'étais fatiguée des chimios, puis que je manquais de temps de par la vie quotidienne, le travail, la famille, les examens médicaux, l'adaptation, la reconversion, les limites non posées. J'ai du travail à faire sur l'apprentissage du "non", et j'y mets de l'énergie (quand on n'a jamais su faire, qu'on n'est pas née équipée : c'est le travail d'une vie...), mais là n'était pas la clé de ma non-écriture, de ce figement. Parce qu'on parle bien de figement, ici, de la résultante d'un traumatisme . J'ai mis du temps à arriver à cette conclusion ou plutôt à cette ouverture car comprendre est pour moi le début d'une solution. Et puis il n'y a pas longtemps, j'ai écouté le podcast Dialogues de Fabrice Midal où Michel Schittecatte, médecin psychiatre et psychothérapeute spécialiste du traumatisme était inte...