Seper Hero, Le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie

 


Seper Hero, le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie, Marine Barnérias, 
préface Frédéric Lopez, éditions J'ai Lu, 2022.

Marine a 21 ans quand on lui diagnostique une Sclérose En Plaque (SEP). Au choc du diagnostic se cumule la nécessité d'une prise en charge rapide, et le choix d'un protocole parmi plusieurs tous plus lourds et contraignants les uns que les autres.


Avant d'entrer dans un suivi médical stricte,  Marine ressent le besoin de s'intérioriser pour visualiser comment elle peut gérer sa maladie et comprendre en quoi ses actions peuvent aider dans le quotidien de la SEP.
Elle décide de partir en voyage dans 3 pays pour se reconnecter à son corps, son esprit et son âme.





En premier, elle prendra son sac à dos pour voyager en stop et sur les sentiers de la Nouvelle Zélande : une mise en route de son corps à travers les longues randonnées, pour le comprendre, observer les changements, tester les limites pour pouvoir faire un état des lieux précis des forces en présence.
Rosy est née. "Rosy", c'est le petit nom que Marine a donné à sa SEP. "Sclérose" : il y a "rose" dans ce nom : une Rosy, une rose avec des épines dont il faut prendre soin sinon elle te pique (à l'image des crises de la SEP qui peuvent survenir en cas de stress, fatigue... de déclencheurs qu'on ne connait pas toujours mais de certains leviers sur lesquels on peut influer).

Marine voyage ensuite en Birmanie. Ce sera l'occasion d'entrer en méditation et dans une retraite silencieuse pour apprendre à écouter ce qu'il y a à l'intérieur de soi et se connecter à la puissance de son esprit.

Dernier voyage en Mongolie au pays des Tsaatan, ce peuple reculé qui élève des rennes (voir le film de Corine Sombrun, Un monde plus grand, sur le chamanisme en pays Tsaatan). Mooji l'emmenèra chevaucher le pays pour aller au plus profond de son âme et rencontrer la bonté d'une population authentique qui traverse le temps avec beauté, grâce et simplicité.


Ce livre m'a été offert par une amie. Nous avons en commun d'avoir toutes les deux vécu un parcours initiatique, différent dans la substance mais où la finalité fût la même : une connexion à soi dont on ne peut composer sans, une fois qu'on s'est "re-trouvé".
J'ai aimé la découverte des 3 pays mais j'ai été conquise par la Birmanie et la retraite méditative et silencieuse. Cette approche m'intéresse vraiment et deviendra peut-être un futur projet...


Extrait p260 : "On a besoin d'être dans le noir pour agir et changer. On a besoin d'avoir la tête au fin fond des toilettes pour se rendre compte qu'au final la vie est belle et que nous devons ouvrir les yeux et que rien n'est encore trop tard. On a tout le temps pour se plaindre et brasser du noir, mais mieux vaut ouvrir notre coeur et réaliser la beauté que nous pouvons faire avec ça ! C'est tellement plus stimulant de voir la beauté de ce que nous avons déjà, mais il faut attendre de perdre quelque chose voire quelqu'un pour se rendre compte à quel point on a de la chance ! La vie passe si vite, autant en profiter et donner aux autres l'envie d'aimer".

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