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Le figement du trauma : la petite souris et le chat

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     Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit. J'ai d'abord pensé que c'était parce que j'étais fatiguée des chimios, puis que je manquais de temps de par la vie quotidienne, le travail, la famille, les examens médicaux, l'adaptation, la reconversion, les limites non posées.  J'ai du travail à faire sur l'apprentissage du "non", et j'y mets de l'énergie (quand on n'a jamais su faire, qu'on n'est pas née équipée : c'est le travail d'une vie...), mais là n'était pas la clé de ma non-écriture, de ce figement. Parce qu'on parle bien de figement, ici, de la résultante d'un traumatisme . J'ai mis du temps à arriver à cette conclusion ou plutôt à cette ouverture car comprendre est pour moi le début d'une solution.  Et puis il n'y a pas longtemps, j'ai écouté le podcast Dialogues de Fabrice Midal où Michel Schittecatte, médecin psychiatre et psychothérapeute spécialiste du traumatisme était inte

Le trauma et les grigris

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  Prise de sang n°356...Comme chaque trimestre, c'est bilan scanner injecté + prise de sang + rendez-vous oncologue. Encore perturbée par l'examen du trimestre précédent qui m'avait obligée à refaire une IRM et un Petscanner, je n'avais pas vraiment envie de me remettre dans les examens. Mais dans la vie " on ne fait pas que ce qu'on veut ma chère Estelle ! ". Et allez, hop, le marqueur ACE au-dessus de la norme et Estelle en-dessous de la normale. Le scanner est bon mais " étant donné le contexte " (cette salop**** de phrase que j'entends depuis deux ans), il faut que je refasse une prise de sang dans un mois puis rendez-vous oncologue et on verra ce que dit la suite et les examens complémentaires qu'il faudra peut-être ajouter le " cas échéant " (deuxième expression qui m'insupporte depuis 2 ans aussi qu'on se le dise par la même occasion !). Là, franchement, "le cas échéant" et "étant donné le contexte